Lambris, Escaliers, Parquets...
Définition d’un parquet
Revêtement de sol en bois ou à base de bois dont le parement ou couche d’usure (partie visible supérieure) est au minimum de 2,5 mm avant pose.
- A : Parement ou couche d’usure (partie visible du parquet).
- B : Âme ou support.
- C : Contre parement.
Différents types de parquets
Il existe 2 types de parquets + les revêtements stratifiés.
1 / Parquet massif : Appelé aussi traditionnel. La lame en bois massif est constituée d’une seule essence dans tout son volume (parement + âme + contre parement). Très résistant, il peut être posé cloué sur lambourdes D.T.U. n°51.1 (pose traditionnelle) ou collé D.T.U. n°51.2. Le parquet massif est un investissement dans le temps utilisé pour tout type de trafic. Il est possible de le rénover plusieurs fois si nécessaire voire de le relooker selon la finition souhaitée.
Les essences les plus courantes sont :
- - Feuillus : Chêne, Châtaignier, Érable, Frêne, Hêtre...
- - Tropicaux : Ipé, Cumaru, Merbau, Moabi, Padouk, Teck, Wengé...
2 / Parquet contrecollé : Composé généralement de 2 ou 3 couches collées entre elles. Le parement (couche d’usure supérieure), qui lui donne son aspect, est en bois noble d’au moins 2,5 mm d’épaisseur. Il peut être poncé selon les besoins. Une épaisseur de 3,4 mm (standard dans la profession) permet en règle générale 3 rénovations par ponçage. Le contre parement est en essence différente : type résineux ou bouleau...
Ce parquet est posé le plus souvent en flottant ou collé directement sur la chape de ciment. Sa durée de vie est plus limitée qu’un massif.
Revêtement stratifié : contrairement au parquet massif ou contrecollé, le parement du stratifié n’est pas en bois. C’est généralement une feuille en papier imprégnée de résine mélaminée. Le parement est collé sur une âme en panneaux dérivés du bois. Le revêtement stratifié n’est pas un vrai parquet puisque la surface visible (parement) n’est pas en bois. La pose flottante est la plus utilisée compte tenu de sa facilité et de sa rapidité. De nombreux coloris et décors sont disponibles.
Inconvénients majeurs : à l’usage, l’aspect se dégrade et il n’est pas possible de le rénover. Enfin, en pose flottante, on n’échappera pas à un certain effet sonore.
Différents types de pose
Il existe 3 systèmes de pose qui varient en fonction des paramètres suivants :
- - Nature du parquet : massif ou contrecollé
- - Spécificité du support : chauffage par le sol…
- - Système d’assemblage des lames : rainure et languette ou système CLIC
- - Utilisation des lieux : intensité du trafic (modéré, intense…)
Pour réussir sa pose de parquet il est indispensable de respecter quelques règles élémentaires :
- - Le support doit être propre et plan. Il ne doit en aucun cas présenter des remontées d’humidité par le sol.
- - Lors d’une construction, le temps de séchage de la chape béton sera de 2 semaines par cm d’épaisseur et de 4 semaines par cm à partir de 4 cm. Au final, la chape accueillant le parquet ne doit pas excéder 2,5 % d’humidité.
- - L’hygrométrie de l’air avant, pendant et après la pose, doit être comprise entre 40 et 60 %.
- - La température ambiante du site à parqueter doit être avant, pendant et après la pose comprise entre 18 et 20°C. Au dessous de 15°C il sera impossible de coller le parquet.
- - Il est recommandé de livrer les colis sur site avant la pose afin de permettre au bois de se familiariser à la température de la zone à parqueter. Les paquets ne seront ouverts qu’au fur et à mesure de l’avancement de l’installation.
- 1 / Pose clouée : C’est la pose traditionnelle, adaptée aux parquets massifs d’au moins 23 mm d’épaisseur (cf D.T.U. 51.1). Auparavant elle était toujours privilégiée. Elle consiste à clouer les lames de parquet sur des lambourdes. Il est conseillé d’intégrer un isolant. La pose clouée est synonyme de stabilité du bois qui est isolé de la surface du sol.
- 2 / Pose collée : La pose collée en plein (lames sur le support), concerne les parquets massifs et contrecollés. Le principe consiste à coller le parquet sur une dalle de béton, une chape de ciment ou un panneau aggloméré. Le support doit être parfaitement sec (2 % maxi), propre, lisse et solide sous peine de corriger les défauts via un réagréage. Le parquet collé autorise tous les décors (bâtons rompus, point de Hongrie…). Obligatoire pour les chauffages au sol, par circulation d’eau, dont la température ne dépasse pas 28°C. Mettre le chauffage au sol 3 semaines avant la pose et l’arrêter pendant la durée des travaux. Se reporter au D.T.U. 51.2.
- 3 / Pose flottante : C’est de loin la plus répandue, en neuf comme en rénovation car c’est une pose simple et rapide. Le parquet n’est pas fixé au sol, il est stable grâce à sa masse. Les lames ne sont pas fixées, mais simplement assemblées par un clic. Le support peut être un ancien parquet, une chape ou un revêtement PVC. Une sous-couche isolante sera prévue pour améliorer les performances phoniques et acoustiques.
Les types de pose en un coup d’œil :
Type de pose | Pose clouée | Pose collée | Pose flottante |
Parquet massif | Oui | Oui | Non* |
Parquet contrecollé | Non | Oui | Oui |
* Sauf sur lambourdes flottantes. |
Principaux motifs
Parquet à l’anglaise (à joints perdus) |
Parquet à la française (à joints perdus) |
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Parquet à l’anglaise (en coupe de pierre) |
Parquet à damier ou mosaïque |
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Parquet en échelle |
Parquet marqueterie |
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Parquet Point de Hongrie |
Parquet à bâtons rompus |
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Parquet fougère ou vannerie |
Pont de bateau |
Quelle essence pour quelle utilisation ?
Le choix de l’essence est déterminé en fonction de l’usage, de sa dureté, avant d’intégrer le critère esthétique.
Les professionnels du parquet ont classé les essences en fonction de leur dureté (4 classes de A pour les bois peu durs, jusqu’à D pour les bois très durs), et de l’usage du support avec 3 familles :
- 1 - Domestique, de 21 (usage modéré) à 23 (usage élevé)
- 2 - Commercial, de 31 (usage modéré) à 34 (usage très élevé)
- 3 - Industriel léger, de 41 (usage modéré) à 43 (usage élevé)
L’épaisseur du parement doit elle aussi être prise en compte et sa couche minimum variera de 2,5 à plus de 7 mm selon le type d’usage.
En reprenant ces différents éléments, il est possible de classer les essences, sachant que plus la classe d’usage est élevée, plus l’essence est dure.
Type d’usage |
Classe | Lieu et intensité du trafic |
Classe de dureté de l’essence |
Essence compatible |
Passage faible |
Domestique : 21 | Chambres, couloirs… | A Bois très peu dur |
Épicéa, Pin Sylvestre, Sapin, Aulne… |
Commercial : 31 | Chambres d’hôtel | |||
Passage moyen |
Domestique : 22 | Séjour, salle à manger… | B Bois mi-dur |
Bouleau, Mélèze, Merisier, Noyer, Pin Maritime, Teck, Châtaignier… |
Commercial : 32 | Commerce en étage ou sans accès direct sur l’extérieur |
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Passage intense |
Domestique : 23 | Pièces avec accès sur l’extérieur hall d’entrée, cuisine… |
C Bois dur |
Chêne, Doussié, Érable, Frêne, Robinier, Charme, Iroko, Moabi, Movingui, Hêtre... |
Commercial : 33 | Grands magasins, écoles… | |||
Lieu public très élevé |
Commercial : 34 | Hall de réception, bureaux collectifs, salle polyvalente… |
D Bois très dur |
Angélique, Ipé, Jatoba, Merbau, Wengé, Cumaru… |